Développer son esprit critique: pourquoi est-ce essentiel?

totalitarisme

Développer son esprit critique.

Développer son esprit critique.

Plus j’avance sur mon chemin et plus je valorise l’esprit critique et la capacité de discernement. L’esprit critique est cette capacité à remettre en question, à ne pas prendre pour acquis, à prendre du recul sur l’existant, sur les dogmes, sur nos croyances et ce qui se fait d’habitude. L’esprit critique est à la base même de l’évolution et d’un processus créatif qui transforme en profondeur nos sociétés. Sans lui, nous restons cramponné à nos certitudes, nous figé ce mouvement permanent de l’évolution et du progrès.

L’esprit critique permet de faire différent, d’être différent, de se singulariser en profondeur. Il permet de remettre en question l’existant et est donc nécessaire à l’évolution profonde de nos sociétés contemporaine.

L’esprit critique c’est aussi d’accepter de ne pas avoir la même vision, le même raisonnement et pour autant que chacun peut avoir raison dans son propre système de croyance.

Le coût de l’esprit critique

La question qui se pose est: pourquoi ne développons-nous pas tous notre esprit critique?

L’esprit critique peut avoir un coût, des conséquences. Nous sommes des animaux sociaux, dissoner, diverger, c’est aussi présenter le risque d’être rejeter par la meute. Il s’agit donc d’un potentiel danger pour notre survie.

Parfois l’esprit critique s’oppose au plus grand nombre. Pourtant, ce n’est pas parce que je suis seul face à tous qu’ils ont nécessairement raison et que j’ai forcément tort. Ce n’est pas parce que je suis face à une figure d’autorité, à des leaders charismatiques qu’ils detiennent la vérité suprême et supérieure.

Un très bel exemple historique est celui des totalitarismes qui trouve sa résonance aujourd’hui dans certaines dérives sectaires ou encore dans l’opinion populaire de la doxa.

On a pu croire que l’homme est un homo oeconomicus, mais est-ce toujours le cas lorsqu’il est soumis à la manipulation ou a des manoeuvres qui s’appuient sur la psychologie des foules? L’Homme ne devient-il pas alors un homo emoticus régis par son instincts animal de préservation de l’espèce?

Car oui, il peut y avoir un coût, des conséquences non négligeables à s’opposer. Dans le cas de l’URSS, il s’agissait du goulag, dans le cas du nazisme, des camps.

Même en étant seul contre tous, est-ce un tort de s’opposer à l’inacceptable? Est-ce un tort que de se cramponner à son système de valeurs pour être en capacité de dire « non », d’élever sa voix et de s’opposer?

Non, c’en est même devenu un devoir, celui de la désobéissance civile. Il en faut pourtant du courage pour s’opposer à une autorité forte. Cela a été le cas de certains leaders de la résistance, qui ont lutté au péril de leur vie.

Le leader, un précurseur sur son marché

Si l’on transpose cette réflexion au leadership, le leader est aussi celui qui n’a pas peur de déplaire. Il est solide sur ses appuis, questionne, est précurseur parfois, fait évoluer la société dans son ensemble et amène une pensée singulière et riche. Il ne se laisse pas dévier et sait faire preuve de capacité de discernement et d’esprit critique. Il sait prendre du recul et faire preuve de courage pour agir en cohérence avec ses croyances profondes. Il est l’allié fondamental de sa vérité intérieure.

Qu’il soit en résonance ou en dissonance avec l’autre, il raisonne.

Vous souhaitez oser vous affirmer et vous libérer de la dépendance affective pour mieux rayonner votre leadership?

Nous vous offrons le premier rendez-vous:

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